Fest-deiz 20 ans de Kroazhent avec les Guichen, Annie Ebrel, Kafe Koefet, Deskomp et Guiguian-Boulas

« Quand on aime, on a toujours 20 ans »

Les Kroazhent écument les parterres des festoù-noz à Paris, en Bretagne et ailleurs depuis 20 ans ! Pour leur anniversaire, ils nous proposent un plateau somptueux : Annie Ebrel, frères Guichen, Deskomp, Kafe Koefet, Guiguian-Boulas

 

 

 

 

Annie Ebrel : sans doute la plus grande chanteuse de kan ha diskan aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

Frères Guichen : ils ont révolutionné la scène du fest-noz avec Ar Re Yaouank de 1986 à 1998, par leur énergie rock et leurs sublimes compositions. Depuis, ils poursuivent l’aventure en duo diato-guitares : un son qui déménage, des rythmes hypnotiques, çà envoie du lourd !

 

 

 

Kafe Koefet : un quartet qui séduit par la richesse des arrangements. C’est du caviar pour les oreilles et les guiboles.

 

 

 

 

 

 

Deskomp : un groupe de fest-noz qui met en valeur le chant en langue bretonne et la harpe, autour de très belles mélodies.

 

 

 

 

 

 

Guiguian-Boulas : de jeunes sonneurs biniou-bombarde, qui jouent sur des instruments non tempérés. De la musique vannetaise pur jus, comme on l’aime !

 

 

 

 

 

Kroazhent, c’est le carrefour, ou la croisée des chemins en breton. C’est surtout depuis 20 ans maintenant un groupe de fest-noz parmi les plus connus d’Ile-de-France, qui se distingue par son son rock électro : autour du couple de sonneurs, du violon et de la flûte, on retrouve en effet guitare électrique, guitare basse, batterie et machines (boucles programmées mêlant sons électroniques et samples de percussions traditionnelles). Du “fest-noz urban trad” comme ils aiment à se décrire eux-mêmes.  Une musique qui sait d’où elle vient (les airs sont souvent issus du répertoire trad) mais qui sait aussi que la société rurale traditionnelle a disparu et que tous aujourd’hui nous vivons dans des milieux urbanisés, influencés par les rythmes rocks des groupes anglo-saxons. Ils ont compris que la musique bretonne, c’est d’abord de la pure énergie, comme le rock, d’où le mariage réussi des deux styles qui, à les écouter, paraît tout à coup s’imposer comme une évidence. La légèreté du violon et de la flûte, qui contraste avec la solide assise rythmique du groupe, est ainsi d’autant mieux mise en valeur.

Ils ont plusieurs CD à leur actif, dont certains avec des invités prestigieux, et ont joué un peu partout, aussi bien à Lorient pendant le festival qu’en Europe.  Il ont participé notamment au Festival des vieux gréements de Douarnenez en 1996 et 1998, au Festival Yn Chruinaght sur l’Île de Man en 2002, et à la Fête de l’Huma cette même année. En 2007, Kroazhent représente les musiciens bretons d’Ile-de-France lors du fest-deiz de cloture de la Breizh Touch. Depuis 2007, le groupe se produit tous les ans dans le “off” du Festival interceltique de Lorient.

Enfin, vous verrez en discutant avec eux au sortir de la scène ou près du bar que c’est avant tout une bande de copains sympas, qui gardent à l’esprit que la musique de fest-noz est avant tout une musique populaire.