Qui fut Marie-Louise Tromel que la légende, plus que l’histoire sans doute, connait sous le nom de Marion du Faouët ?
Chef de bande, belle et rousse, rusée et fière, elle eut jusqu’à 80 hommes sous ses ordres, elle est restée l’aventurière, la voleuse populaire, défiant l’autorité et donc l’alliée et le soutien du petit peuple. Sans doute sa légende tient-elle à sa fin tragique ! Ayant connu des revers de fortune, elle fuit et se fait arrêter, par hasard, à Nantes. Ramenée à Quimper, elle est soumise à la question, torturée, sans jamais rien avouer. Jugée et condamnée, elle est pendue place Saint-Corentin le samedi 2 août 1755. Elle avait 38 ans. Fut-elle vraiment ce qu’en a fait la légende ? Ou simplement un bandit de grand chemin sans peur et sans scrupules ? Et plus largement, en quoi l’histoire (la vraie ?) de Marion du Faouët s’inscrit-elle dans ce temps qui est resté comme celui de « La Grande Misère paysanne au XVIIIe siècle » ?
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