JEANNE MALIVEL… OU LA RENAISSANCE DE L’ART POPULAIRE BRETON, DANS L’ESPRIT DES ARTS DECORATIFS
Nous sommes au lendemain de la Première Guerre Mondiale, L’Art déco est en plein épanouissement… Dans le même temps l’art breton longtemps d’une immense
richesse semble être figé, presque condamné à la sclérose ou au folklorisme….
En 1917, Jeanne Malivel a 22 ans, elle expose ses peintures à Pontivy et assiste au congrès de la Fédération régionaliste bretonne, où elle entend un vibrant message du peintre et graveur Maxime Maufra entrainant les artistes à participer à la création bretonne. La vocation de Jeanne en est confortée. Et c’est dès lors la volonté d’allier les héritages de l’art breton et la modernité qui va guider ses pas, de Loudéac à Paris et de Paris à Rennes, à la rencontre des plus grands comme Maurice Denis ou Georges Desvallières.
La vie de Jeanne, courte et intense, fut celle d’une exceptionnelle « touche-à-tout » de l’art des années 1920 : peintre mais aussi graveur sur bois et dessinatrice de meubles, faïences et tissus, Jeanne est ainsi l’initiatrice et l’âme de « l’Unvaniez Seiz Breur », l’Union des Sept Frères, mouvement, initiateur de l’art breton moderne, destiné aussi à ce que « l’art breton ne file pas vers la biniouserie » !
Café et lichouseries
Poster un Commentaire