Corentin Carré : l’itinéraire étonnant et touchant du plus jeune poilu de France
Tant de Bretons dans les tranchées… tant d’anonymes, tant de jeunes, des enfants presque ! À l’image de Corentin Carré, le plus jeune poilu de Bretagne et de France, qui fut l’un des pionniers de l’aviation, tant d’artistes et d’écrivains comme le poète groisillon Jean-Pierre Calloc’h, les peintres Mathurin Méheut et Maurice Denis… Quelle vie ? Quelles souffrances ? Mais aussi quels témoignages de ces années terribles ?
De Verdun à la Somme, du Chemin des Dames aux Dardanelles, de la Belgique à l’Argonne, très rares sont les fronts, très rares sont les batailles où l’on ne retrouve pas des soldats bretons…
Et puis, pour beaucoup, pour la majorité d’entre eux, ce sont des paysans, de ceux qui ne seront pas renvoyés à l’arrière lorsque l’on aura besoin d’ouvriers pour alimenter cette guerre sans fin.
Mais, s’il y eut tant de soldats bretons dans les tranchées, exposés au froid, à la souffrance, aux gaz et aux offensives, comment oublier que cette guerre fut aussi une guerre maritime, « pompons rouges de Dixmude » ou héros des Dardanelles, la marine fut elle aussi au cœur de ces drames.
Beaucoup de ceux qui vécurent la guerre, ont laissé d’innombrables témoignages, journaux de guerre, poèmes aussi, dessins et croquis, peintures, objets, mais surtout de très nombreuse lettres , simples et touchantes qui nous permettent d’approcher un peu plus concrètement ce que furent ces années de « guerre totale »
Enfin, tant de questions restent à poser : Nivelle, après le drame et la faute du Chemin des Dames, a-t-il vraiment dit «ce que j’en ai consommé des Bretons ! » ? A-t-on délibérément sacrifié les Bretons ? Combien de morts ? Et comment faire la part des choses entre mythe et histoire ?
Café et lichouseries inclus.
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