Nouvelle session des « Conte et décontamination » de Gigi Bigot, avec la conteuse Myriam Pellicane.
Mais qui est donc Myriam Pellicane ?
Goulue d’anthropologie sorcière et de mythes, elle rassemble sur scène les pratiques populaires et les rituels émergents pour bousculer les (bonnes ?) manières et donner à tous les publics la sensation plutôt que la compréhension. Myriam est incroyable, insaisissable et pourtant il faut voir comme elle fédère ! Venez la découvrir ou la connaître mieux. Vous verrez : c’est une sacrée conteuse !
15h-16h : Carte blanche
16h-17h : Échanges avec la conteuse
17h30-18h30 : Pour celles et ceux qui souhaitent rêver un peu plus : atelier collectif.
Renseignements :
- contact@missionbretonne.bzh
- 01 43 35 26 41, de 18h à 23h du lundi au vendredi, de 10h30 à 13h30 le samedi
Tarifs : 10€ adhérents / 12€ non-adhérents
Contes et décontamination : Pourquoi ?
Parce qu’il y sera question de sortir le conte de ses clichés.
Le conte, c’est pour les enfants ? Non, pas spécialement, il s’adresse à toute personne intéressée par le petit pas de côté que permet la métaphore. Metaphora : porter au-delà du réel. Ce que savent faire les enfants puisque leur activité principale est de jouer. Si vous, adultes, aimeriez parfois changer de peau, êtes prêts à en découdre, si vous voulez refaire le monde, s’il vous arrive d’avoir le coeur qui bat à 100 àl’heure, cet atelier est pour vous, vous parlez déjà sa langue, la langue symbolique !
Le conte, c’est vieillot et passéiste ? De même matière que nos rêves, ils sont aussi contemporains qu’eux, indémodables, universels, pleins de malice. Rêves et contes sont là pour nous réveiller, pas pour nous endormir. Vous verrez, on y rêvera, pourtant on ne dormira pas…
Un conteur est forcément âgé, porteur d’une tradition et raconte au coin de la cheminée…
Le renouveau du conte a démarré au milieu des années 80 et une deuxième génération de conteurs arpente aujourd’hui les scènes de théâtre, les centres culturels, courent de festival en festival, poursuivant à leur façon le travail de leurs aînés. A chaque séance, un conteur nous fera partager son univers.
Le conte, c’est pour s’évader du réel parce que la vie est dure. Réponse de Bettelheim : Les contes de fées nous disent que malgré l’adversité, une bonne vie, pleine de consolation, est à notre portée, à condition que nous n’esquivions pas les combats pleins de risques sans lesquels nous ne trouverions jamais notre véritable identité.
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