Georges CADOUDAL Des terres de Kerléano à l’attentat de la rue Saint-Nicaise
Courageux, intelligent, véritable force de la nature, Cadoudal fut un royaliste révolté, chef de la chouannerie et prêt à tout pour faire triompher ses idées… et ce, jusque sur l’échafaud le 25 juin 1804
1771 : Georges Cadoudal nait à Kerléano, près d’Auray dans une famille de meuniers aisés.
1793 : après l’exécution du roi, la levée en masse est décrétée, Cadoudal refuse de se soumettre et rejoint la grande armée catholique et royale de Vendée
1795 : Cadoudal prend le commandement des chouans du Morbihan. En juin, 14 000 chouans se rassemblent près de Quiberon et 5 000 royalistes émigrés débarquent en baie de Carnac mais sont repoussés. Cadoudal organise la retraite des chouans puis réunit sous son commandement l’armée chouanne. La paix est signée le 16 juin.
1797 : le Directoire succède à la Convention et Cadoudal reprend le combat
1799 : son action est stoppée par le coup d’état de Bonaparte qui pour le voir se rallier, lui promet grade, rente et distinctions, l’entrevue échoue et Cadoudal part en Angleterre poursuivre le combat.
1800 : attentat de la rue Saint Nicaise. Bonaparte échappe à la mort. Cadoudal repart en Angleterre.
1803 : revient en France pour enlever Bonaparte, c’est un échec.
25 juin 1804 : Georges Cadoudal est mené à la guillotine et déclare « Mourons pour Dieu, pour le Roi ! » . Il est ensuite fait Maréchal de France par Louis XVIII et anobli.
Conférence-débat animée par Françoise Le Goaziou. Café et lichouseries offerts.
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