Troisième session des « Conte et décontamination » de Gigi Bigot avec la conteuse Sandrine Rouquet. Une conteuse au parcours atypique.
https://www.sandrine-rouquet.fr
1 : Tour de contes par Sandrine Rouquet
2 : Master Class par Gigi Bigot et Sandrine Rouquet
Pourquoi ?
Parce qu’il y sera question de sortir le conte de ses clichés.
Le conte, c’est pour les enfants ? Non, pas spécialement, il s’adresse à toute personne intéressée par le petit pas de côté que permet la métaphore. Metaphora : porter au-delà du réel. Ce que savent faire les enfants puisque leur activité principale est de jouer. Si vous, adultes, aimeriez parfois changer de peau, êtes prêts à en découdre, si vous voulez refaire le monde, s’il vous arrive d’avoir le coeur qui bat à 100 àl’heure, cet atelier est pour vous, vous parlez déjà sa langue, la langue symbolique !
Le conte, c’est vieillot et passéiste ? De même matière que nos rêves, ils sont aussi contemporains qu’eux, indémodables, universels, pleins de malice. Rêves et contes sont là pour nous réveiller, pas pour nous endormir. Vous verrez, on y rêvera, pourtant on ne dormira pas…
Un conteur est forcément âgé, porteur d’une tradition et raconte au coin de la cheminée…
Le renouveau du conte a démarré au milieu des années 80 et une deuxième génération de conteurs arpente aujourd’hui les scènes de théâtre, les centres culturels, courent de festival en festival, poursuivant à leur façon le travail de leurs aînés. A chaque séance, un conteur nous fera partager son univers.
Le conte, c’est pour s’évader du réel parce que la vie est dure. Réponse de Bettelheim : Les contes de fées nous disent que malgré l’adversité, une bonne vie, pleine de consolation, est à notre portée, à condition que nous n’esquivions pas les combats pleins de risques sans lesquels nous ne trouverions jamais notre véritable identité.1
Comment ?
L’axe se déroulera en deux temps. En première partie, nous recevrons un conteur professionnel. Il nous racontera des histoires pendant environ une heure. Nous échangerons ensuite avec lui sur sa pratique et ses priorités.
Après la pause, ceux qui le souhaitent passeront à la pratique. A travers diverses situations de prises de parole, collectives et/ou individuelles, nous approcherons le positionnement du conteur et son implication. Nous mettrons l’accent sur ce qui différencie le conte du récit de vie ou du témoignage, dès lors qu’on utilise le langage symbolique soit le merveilleux. Nous veillerons à mettre en images le récit quelle que soit sa source : souvenir, rêve, conte, anecdote… Au cours de cet atelier, nous expérimenterons la parole symbolique du conte, nous l’éprouverons, et je l’espère, nous nous régalerons !
Il me fallait creuser ce qui me fascinait, ce qui me dérangeait, ce qui m’interpellait, ce qui me touchait profondément.
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